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La pyramide des aptitudes en Parkour – Infographie

Pour moi, l’entrainement au Parkour suit une logique. Une logique qui dit que c’est une perte de temps et d’énergie de se consacrer à 100% sur la technique, il faut également se constituer des fondations solides en travaillant ses aptitudes générales et spécifiques.

J’appelle cela : la pyramide des aptitudes en Parkour.

pyramide-aptitudes-parkour

 

Dans ce schéma, les niveaux physiques général et spécifique représentent une plus grande surface. Ceci montre l’idée que le travail technique ne doit pas occuper la majeure partie de l’entraînement mais ce n’est pas l’information principale que je veux faire passer ici.

Non, ce que je veux montrer, c’est que la technique repose sur des fondations que sont les aptitudes physiques générale et spécifique. Et que pour aller plus haut, c’est-à-dire progresser, il faut être sûr que les étages du bas sont capables de supporter le niveau technique demandé. Sans ça, la progression sera ralentie.

Il faut donc porter une attention particulière aux fondations pour s’assurer une progression optimale.

Et la construction de ces fondations s’appelle le conditionnement physique. Et j’espère que cette article vous aura fait comprend l’importance du conditionnement physique pour le Parkour.

 

 

Et n’oubliez pas : « Être pour durer »

Entraînez vous prudemment !

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MON DEFI : Mois 1

Je termine mon premier mois du défi Muscle-up.

Pour rappel, je me focalise dans un premier temps sur la progression en tractions donc pendant 1 mois je n’ai pas cherché à passer le muscle-up ou à faire des exercices de progression spécifiques.

Résultat des 4 premières semaines :

J’ai deux types de séance que j’alterne :

  • Séance à amplitude 70% : Je descends à environ 70% du mouvement maximum
  • Séance à amplitude 100% : Je descends au maximum et je déverrouille les bras

Mes séances consistent à enchaîner des répétitions sans chercher l’échec musculaire. Je prend un peu de récupération entre chaque série de répétitions.

Mon but étant de répéter un maximum de fois le mouvement sur une séance quitte à terminer par des séries de 1 répétition seulement.

En complément, je termine les séances à 100% par 4 ou 5 tractions en excentrique, c’est à dire que je pars de la position « contracté » pour aller à la position « relâché » en contrôlant le mouvement et en le retenant autant que possible. (Ces mouvements excentriques ne sont pas pris en compte dans les résultats qui suivent.)

Date 70% 100%
Lundi 02/11/2015 25
Mardi 03/11/2015 20
Mercredi 04/11/2015
Jeudi 05/11/2015 1
Vendredi 06/11/2015 4
Samedi 07/11/2015
Dimanche 08/11/2015 40
Lundi 09/11/2015 6
Mardi 10/11/2015 32
Mercredi 11/11/2015 14
Jeudi 12/11/2015 50
Vendredi 13/11/2015 16
Samedi 14/11/2015 67
Dimanche 15/11/2015 11
Lundi 16/11/2015
Mardi 17/11/2015 41
Mercredi 18/11/2015 19
Jeudi 19/11/2015
Vendredi 20/11/2015 67
Samedi 21/11/2015 17
Dimanche 22/11/2015
Lundi 23/11/2015 23
Mardi 24/11/2015 44
Mercredi 25/11/2015
Jeudi 26/11/2015
Vendredi 27/11/2015 24
Samedi 28/11/2015
Dimanche 29/11/2015 66

 

Semaine 1 :

J’ai subi le passage d’un petit virus pendant la première semaine du coup je n’ai sans doute pas été au top pour l’entrainement… Mais cette semaine fut une bonne mise en route tout de même.

J’ai d’abord fait des sessions à amplitude 70% dont je suis plus habitué, et je pense ne pas être allé assez loin dans l’effort pour les deux premiers jours puisque je n’ai pas vraiment senti les muscles tirer.

Jeudi et vendredi j’ai donc essayé les tractions à pleine amplitude. Pour être honnête, c’est presque la première fois que je travaille ce mouvement et je sens bien une différence : ça tire sur les muscles du dos !

Le travail en négatif semble être vraiment une très bonne technique. C’est la première fois que j’inclus ce type de mouvement à mon entrainement et j’ai eu tort de ne pas l’avoir fait plus tôt.

Semaine 2 + 3 + 4 :

Les semaines passent et les séries se rallongent. C’est très motivant de voir que l’entrainement paie.

Suite à la deuxième semaine pour laquelle je n’ai pas fait de pose, j’ai ressenti une fatigue musculaire. C’est pourquoi maintenant je ménage un jour de repos tous les 1 ou 2 jours d’entrainement.

Je tout de même l’impression que maintenant j’arrive à un point de stagnation. Ça sera à confirmer dans les semaines à venir.

Bilan :

Je suis très content de ces 4 premières semaines. Elles sont passés à une vitesse folle mais j’ai réussi à maintenir une régularité dans mes sessions de tractions. D’ailleurs, je n’ai jamais eu besoin de faire un effort de volonté pour commencer une session. La simplicité de mise en oeuvre y est sans doute pour quelque chose.

En plus, la progression est là !

Je sens une différence aussi sur mes sessions de Parkour, c’est très encourageant. Et le fait de savoir que l’on est capable de se hisser lorsque l’on se retrouve en position suspendue est une sensation très grisante.

Pour les semaines à venir :

Pour le moment, tant que la progression se fait correctement, je pense continuer de la même manière.

J’ai quand même commencé à regarder les exercices de progression qui existent pour le muscle-up parce que je n’oublie pas que c’est mon objectif de départ et il y a des choses que je vais peut être pouvoir commencer à ajouter à mon entrainement.

Je n’emprunte peut-être pas le chemin le plus court, et cela prendra le temps qu’il faut, mais j’ai confiance en la réussite de ce défi !

Où faire du Parkour quand on débute ?

Pour faire du Parkour, c’est simple : il suffit d’enfiler une paire de chaussures de sport et de sortir.

Cependant, quand on débute, il se pose la question de l’endroit. Où faire du Parkour ? Il faut un spot, des obstacles à franchir et il est malheureusement probable que certains débutants se trouvent bloqués dans leur découverte du Parkour par manque d’obstacles pour s’entraîner.

Et bien, j’ai une bonne nouvelle ! Ce manque d’obstacles n’est qu’apparent !

Et pour vous aider dans vos débuts, je vais vous montrer les obstacles sur lesquels j’ai commencé à m’entraîner, ainsi que 2 lieux idéaux pour débuter.

Je finirai par quelques conseils pour débuter.

Mes premiers obstacles

Comme tout traceur qui débute seul, quand j’ai commencé à m’intéresser au Parkour je n’avais aucune idée de l’endroit où je pourrais m’entraîner. Un jour, j’ai donc enfilé mes chaussures et je suis sorti courir. Mais contrairement à d’habitude où je ne pensais qu’à mon parcours de course, cette fois ci j’ai aussi regardé ce qui m’entourait, et il ne m’a pas fallu longtemps pour repérer des obstacles intéressants pour tenter les techniques de Parkour.

Bien sûr, je n’ai pas trouvé un super spot, mes obstacles étaient dispersés sur quelques centaines de mètres, mais j’avais à ma portée de quoi commencer ma découverte du Parkour. Et cela me suffisais amplement !

mur

Mur entourant un parking sur lequel j’ai fait mes premiers essais de passe-muraille

barriere 1

Barrière en bois sur laquelle j’ai fait mes premiers Safety vaults et Lazy vaults

Deux autres barrières sur lesquelles j’ai pu m’entraîner pour de nombres sauts : Safety vault, Lazy vault, Thief vault, Spedd vault, Saut de chat.barriere 5

barriere 4

Je n’ai pas réussi à passer tous les mouvements en un seul jour. Je me concentrais sur un ou deux mouvements à chaque entrainement et je recommençais toujours pas des étapes de progression. Et c’est petit à petit que les blocages disparaissent et que les mouvements deviennent plus fluides et sûrs.

Je me suis entraîné là dessus pendant quelques semaines, jusqu’à ce que je trouve un meilleur endroit qui regroupe tout ce qu’il faut pour l’entrainement. Je vous en parle justement ci-dessous.

Les deux lieux idéaux pour débuter

Le terrain omnisport

Je vois au moins deux grands intérêts pour s’entraîner au Parkour autour d’un terrain omnisport :

  1. Il regroupe tout ce qu’il faut pour s’entraîner aux techniques de base du Parkour
  2. Personne ne fait de cas de quelqu’un qui s’entraîne, contrairement aux aires de jeux d’enfant par exemple…

Pour débuter l’échauffement, quelques tours de terrain seront les bienvenus. Ensuite, l’herbe sera idéale pour travailler les roulades, la marche en quadrupédie, les sauts…

La barrière de terrain de foot :

barriere 3

Barrière de terrain de foot, élément idéal pour débuter en Parkour

Avec cette barrière, vous allez pouvoir débuter votre entrainement de manière complète en toute sécurité.

Bien que cet obstacle ne soit pas vraiment impressionnant, je trouve sa hauteur idéal pour se tester et faire ses premiers apprentissages.

La barrière peut être utilisée pour apprendre les techniques de passements (Safety vault, Lazy vault, Thief vault, Speed vault) ainsi que le saut de chat. Elle se prête aussi bien à l’exécution des techniques de progression qu’aux passements avec élan.

La barrière peut également servir à travailler l’équilibre, la marche en bipédie et en quadrupédie sur cet élément sont de très bons entraînements.

Il y a encore de nombreuses choses que permettent de faire les barrière notamment des tricks comme l’Italian job (appelé aussi Sit turn / Butt spin on rail).

Le transformateur électrique :

transformateur electrique

Un transformateur électrique pour s’entraîner au passe-muraille

C’est le deuxième élément utile que l’on peut trouver autour d’un terrain omnisports. Le transformateur électrique constitue un excellent support pour travailler le passe-muraille et tous ses exercices de progressions.

Il permettra également de travailler la descente et la réception, très importants pour ne pas se blesser.

Les parcours de santé

C’est le deuxième lieu très intéressant pour l’entrainement au Parkour. De par leur nature, les agrès sont parfaitement adaptés pour le conditionnement physique. Et il y a déjà beaucoup à faire en terme de conditionnement physique, mais il est en plus possible de détourner certains d’entre eux pour travailler les techniques de Parkour.

barres

mur escalade

echelle horizontale

echelle verticale

table

barriere 2

Voici quelques idées de détournement :

  • Le mur d’escalade peut servir à travailler le passe-muraille.
  • L’échelle verticale est pratique pour travailler le Gate vault.
  • La table de pique-nique est un très bon élément pour travailler le saut de chat.
  • Les barrières en bois seront un bon support pour travailler les passements.

Quelques conseils

J’espère que cet article a pu vous aider si vous vous sentiez bloqué dans votre entrainement.

Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’il n’y a pas d’obstacle parfait. C’est au traceur de s’adapter à son environnement.

Voici quelques conseils pour vos entraînements :

Répéter pour progresser

Ciblez les mouvements que vous voulez travailler et répétez. La progression viendra de semaine en semaine si vous êtes régulier.

Varier les obstacles

Quand vous avez l’impression de stagner sur un mouvement, cherchez des obstacles différents pour vous entraîner. Changer la nature des obstacles, va provoquer une perte de repères et forcer une sorte de ré-apprentissage qui va renforcer votre maîtrise du mouvement.

Ne pas négliger le conditionnement physique

S’il y a bien une action qui permet de progresser en Parkour, c’est la mise en place d’une routine d’entrainement de conditionnement physique. Alors n’attendez pas !

Commencez petit, l’important c’est d’en faire une habitude. Avec le temps vous augmenterez la complexité de vos exercices de conditionnement.

 

 

 

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4 conseils essentiels pour bien commencer en Parkour

Apprendre Parkour 2

Quand on débute seul le Parkour, il peut arriver un moment où l’on se sent bloqué dans son entrainement. Manque d’inspiration et impression que notre environnement proche ne se prête pas à la pratique du Parkour, on ne sait plus quoi faire pour s’entraîner.

Si c’est votre cas, j’ai une bonne nouvelle pour vous. Quand on a l’impression de n’avoir aucun endroit propice pour s’entraîner au Parkour, il reste quand même une solution : changer d’état d’esprit.

Ne perdez pas votre motivation ! Il s’agit d’un cap à passer et je vais vous donner des pistes pour dépasser cette difficulté.

1. Soyez créatifs

Le problème ne vient pas du manque d’obstacles mais de notre capacité à imaginer les manières d’utiliser les éléments qui nous entourent.

Et c’est complètement normal, car notre esprit est rarement incité à réfléchir à contre courant.

Mais justement, apprendre le Parkour, c’est aussi apprendre à voir différemment les éléments qui nous entourent et à améliorer notre capacité à les utiliser même s’ils ne correspondent pas aux standards. Cela ne se fait pas du jour au lendemain, c’est un apprentissage qui vient avec le temps et l’entrainement à condition de changer un peu sa manière de regarder autour de soi.

Voici en complément, 3 actions qui vous aideront à améliorer votre capacité à voir le paysage différemment :

  • Regardez des vidéos de Parkour de manière active et concentrez vous sur les obstacles utilisés. Quand on fait ça, il n’est pas rare de se dire « Ah ouai tiens ! Je n’aurais jamais pensé faire ça comme ça ! ». Et ne regardez pas uniquement des vidéos de type professionnel mais prenez aussi le temps de regarder des vidéos d’amateurs débutants, vous y trouverez peut-être plus facilement des idées à prendre.
  • Faites des entraînements en groupe pour profiter des idées des autres
  • Entraînez vous, tous simplement. En apprenant mieux à connaitre votre corps et la manière dont vous êtes capable de bouger, votre esprit sera plus ouvert à imaginer de nouvelles façons d’utiliser les éléments qui vous entourent.

2. Amusez-vous

Gardez à l’esprit que s’entraîner au Parkour ne se résume pas à franchir des obstacles.

Un bon moyen de s’approprier les éléments urbains c’est de s’amuser avec. Ne cherchez pas à tout prix à réaliser des techniques classiques de franchissement ni à faire sensation en accomplissant des mouvements impressionnants. Il faut commencer très simplement, et varier les plaisirs. Transformez votre entrainement en jeu, essayez tout ce qui vous passe par la tête (du moment que vous ne vous mettez pas en danger).

En progressant, les jeux évolueront mais au départ n’ayez pas peur du ridicule. Ne rien faire est le meilleur moyen de ne jamais progresser. Par contre, si vous passez du temps à jouer, à bouger, vous progresserez sans même vous en rendre compte !

3. Le conditionnement physique d’abord, la technique après

Quand on débute en Parkour, on est impatient d’être capable de faire tout ce que l’on peut voir dans les vidéos. Mais on ne mesure pas forcement le niveau physique que cela demande…

Et justement, une erreur classique lorsque l’on débute seul, c’est de se focaliser sur les techniques de Parkour sans mettre en place un entrainement plus général. Hors en procédant ainsi, il y a un risque de se retrouver dans un état de stagnation de la progression.

Pour aller plus loin, le débutant doit donc prendre conscience que la pratique du Parkour s’articule autour de la mise en place d’un entrainement de type conditionnement physique et que pour débuter en Parkour, les obstacles ne sont que secondaires !

Oui, cela va peut-être à l’opposé de ce que vous imaginiez, mais c’est la réalité. Quand on part de zéro, progresser en Parkour demandera un entrainement long et régulier.

S’entraîner autrement

  • Mettez en place une routine d’entrainement sur votre semaine
  • Si vous ne pouvez pas faire une session de Parkour, faites plutôt une session de running.
  • Si vous n’avez pas beaucoup de temps, faits une courte session de musculation au poids du corps.

4. Faites le point

A la lecture de cet article, si vous vous dites encore :

Je ne peux pas faire de Parkour parce que je n’ai rien pour m’entraîner…

Permettez moi de supposer que vous vous cherchez des raisons pour ne pas faire de Parkour.

Etes vous donc certain de vouloir pratiquer cette activité ?

 

 

 

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MON DEFI : Réussir la planche (Muscle-up)

Apprendre Parkour

Un jour, je saurai faire le Muscle-up.

Cela fait maintenant plusieurs mois que je me dis ça, depuis que je me suis mis au Parkour en fait. Mais aujourd’hui, je ne suis toujours pas capable de passer ce mouvement… Pourtant je me suis entraîné, j’ai travaillé mes tractions, j’ai testé des techniques de progression, etc… Je pensais que ça suffirait, mais finalement le Muscle-up me parait toujours aussi inaccessible…

J’ai donc décidé de passer à la vitesse supérieure en faisant du Muscle-up mon objectif pour les mois à venir.

Pourquoi un défi ?

Ce défi est pour moi un outil de motivation. Il me permet de bien définir mon objectif et de créer un engagement, deux éléments qui favoriseront la persévérance dans le temps.

Pourquoi le Muscle-up

En Parkour, le travail sur le Muscle-up est très utile notamment pour le mouvement du passe-muraille. Mais en dehors de ça, c’est un mouvement complet qui demande un travail de la quasi-totalité des muscles du haut du corps.

En ciblant cet exercice, je m’assure de progresser sur des éléments qui seront très utiles en Parkour.

Comment parvenir à mon objectif ?

Comme je le disais, j’ai déjà essayé d’accomplir le Muscle-up. Qu’est ce que je peux mettre en place pour y parvenir cette fois ci ?

  1. Découper mon objectif en de plus petites étapes, des objectifs intermédiaires plus faciles à atteindre. Ainsi j’oublie le fossé qui me sépare du Muscle-up et je me focalise sur des objectifs à ma portée.
  2. Établir un plan d’entraînement. Pour ne pas avoir à me poser de questions avant chaque session ce qui serait source de démotivation.

Niveau de départ

Concernant les tractions, je suis ne pas aujourd’hui capable d’enchaîner plus d’une traction pleine amplitude, c’est à dire départ suspendu. Mais Je ne m’estime pas trop malheureux car il y a peu je n’étais pas du tout capable de faire une traction pleine amplitude…

Pour les dips, je peux faire une série de 4 ou 5 à bonne amplitude.

Oui, je pars de loin…

Mon premier objectif intermédiaire

Il apparaît clairement que mon niveau en tractions n’est pas suffisant pour pouvoir espérer faire le Muscle-up. Je vais donc, dans un premier temps, focaliser mon entrainement sur la traction pleine amplitude.

OBJECTIF 1 : être capable de faire une série de 5 tractions pleine amplitude.

Comment progresser en tractions ?

Les différents types de traction :

  • Amplitude : pleine amplitude ou faible amplitude
  • Prise : prise large ou prise serrée
  • Prise : pronation ou supination
  • Type de mouvement : concentrique ou excentrique

Je vais travailler préférentiellement les tractions prise large en pronation parce qu’elles correspondent au mouvement du Muscle-up.

Pour la première semaine, je vais tester deux types de sessions :

  • Session « Répétitions » : je cherche à faire le plus de tractions possible, à amplitude 70%, en enchaînant des séries courtes
  • Session « Force » : je fais le maximum de tractions pleine amplitude avec un peu de récupération entre chaque puis je fais le maximum de tractions pleine amplitude en négatif (excentrique)

 

En avant pour la première semaine !

 

Et vous, vous êtes vous déjà fixé des défis pour progresser ? Cela a t-il été concluant ?

 

Qui veut monter sur les toits en Parkour ?

Il y a souvent un parallèle entre Parkour et le fait de monter sur les toits. J’aimerais exposer ici ma vision de la chose.

Cet article m’a été inspiré par une question posée par un lecteur du blog.

Voici sa question :

[…] je voulais vous demander un dernier conseil: je pourrai commencer à grimper sur les toits quand je serai très expérimenté, ou je pourrai aller dessus même si je connais les figures de bases ?

A la première lecture, j’ai été surpris. Pourquoi cette question alors que depuis le début je parle seulement de techniques de base et de conditionnement physique ? Pourquoi vouloir grimper alors qu’il y a déjà tellement à apprendre sur le sol ?

Voici ma réponse :

Mon avis sur la question : Ne jamais monter sur les toits.

[…]

C’est une mise en garde.

Qui dit monter sur les toits dit hauteur, et donc risque mortel en cas de chute.

Certains pratiquants expérimentés montent sur les toits pour reproduire des mouvements qu’ils ont répété des milliers de fois au sol avant, j’imagine que cela leur procure de l’adrénaline et une sensation de contrôle. Cela représente peut être pour eux un aboutissement.

Jamais je n’encouragerai un traceur à aller sur les toits car personne n’est à l’abri d’une erreur.

Le Parkour ce n’est pas se donner en spectacle et jouer avec le risque, le Parkour c’est en premier lieu être responsable.

J’espère que ma réponse te conviendra. Et si monter sur les toits est vraiment ton objectif alors entraîne toi d’abord longuement au sol (plusieurs années) puis réfléchis y à nouveau. Si c’est toujours ton souhait alors rapproche toi des traceurs expérimentés de ta région, ne t’y aventure pas seul.

Bonne journée

Cela résume bien mon point de vue sur la question.

Mais cette volonté d’aller sur les toits est peut être plus répandue que je ne l’imagine chez les débutants en Parkour, voilà pourquoi j’écris cet article.

Pourquoi vouloir monter sur les toits ?

Je pense avoir identifié 4 raisons principales qui poussent des traceurs à monter sur les toits.

Monter sur les toits pour prendre de la hauteur

Prendre de la hauteur, admirer le paysage, trouver le calme en s’isolant dans un endroit où l’on est presque sûr que personne d’autre ne viendra.

Se retrouver sur un toit le temps d’une pause détente a quelque chose de serein et zen mais cela n’a rien a voir avec du Parkour, il suffi de prendre les escaliers ou une échelle et vous y voilà. Cependant il ne faut pas occulter le risque qu’il y a à se trouver sur un toit, tapez « accident chute de toit » dans google actualités, vous verrez que tous les mois il y a de nouveaux accidents.

Monter sur les toits pour faire le buzz

Ça n’est pas pour rien que la plupart des films et des vidéos de Parkour que l’on peut voir mettent en scène des traceurs effectuant des déplacements sur les toits. En effet, c’est spectaculaire de les voir évoluer avec adresse malgré la hauteur, et c’est ce qui marche sur internet.

Mais il faut bien être conscient que les mouvements  que l’on peut voir dans les vidéos sont le fruit d’un long entrainement de préparation. De plus, ces vidéos résultent d’un montage où chaque mouvement a été répété de nombreuses fois jusqu’à avoir le rush qui convient.

Bref, selon moi ces vidéos ont plus à voir avec un film de cascadeur qu’avec la pratique du Parkour.

Si vous voulez monter sur un toit pour faire vous aussi le buzz, c’est à dire faire parler de vous ou prouver quelque chose à quelqu’un : ne le faites pas. Monter sur un toit ne fera pas de vous un héro.

Monter sur les toits pour s’entraîner

Un des aspects du Parkour c’est la recherche et le dépassement de ses limites. On peut voir le travail au bord du vide comme la suite de l’entrainement au sol. En effet, lorsque l’on fait un mouvement près du vide, il faut lutter contre les signaux de peur et de doute que nous envoi le cerveau. Ces signaux sont là pour nous protéger, ils sont déclenchés de façon réflexe, c’est l’instinct de survie.

Ces entraînements procurent sans doute un sentiment de contrôle et font monter l’adrénaline chez le traceur. Mais à quel prix… Le danger est toujours présent et le risque de faire une mauvaise chute augmente avec le temps passé sur les toits et la difficulté des techniques réalisées.

Monter sur les toits parce qu’aucun endroit n’est inaccessible

Un autre aspect du Parkour est la recherche de chemins non conventionnels. Et il est vrai qu’il est dure de rivaliser avec les toits comme chemin non conventionnel, mais on peut très bien s’en passer.

Encore une fois, le risque pris est cher payé en cas d’imprévu.

Pourquoi NE PAS monter sur les toits ?

Le risque

Vous l’aurez compris, il n’y a pas un paragraphe de cet article dans lequel je ne parle pas du risque.

Bien sûr tout est relatif. Si l’on monte par des escaliers et que l’on ne s’approche pas du bord, on peut dire que le risque de chute en contre-bas est nul.

Mais même si l’intention de départ est juste de monter sans s’approcher du bord, une fois en haut il sera difficile de se priver de l’envie d’aller voir le vide ou de se tester. Et là, il suffit d’une erreur de jugement, de trébucher ou de s’appuyer sur une rambarde fragilisée pour terminer en contre-bas, en mauvais état.

En montant sur un toit on s’expose au risque quoi qu’on en dise.

On peut tout apprendre sans monter sur les toits

Selon moi, l’entrainement sur les toits n’apporte pas grand chose par rapport en comparaison de la prise de risque qu’il implique. Surtout pour les débutants. Tous les entraînements utiles au Parkour peuvent être faits au sol.

Réfléchir à pourquoi l’on fait du Parkour

Il est vrai que d’inclure des sessions sur les toits dans sa pratique du Parkour permet quelque part d’en apprendre plus sur soi-même et d’élargir son champ d’expérience. Mais où faut-il s’arrêter ?

La recherche de liberté fait partie du Parkour mais il faut avoir la sagesse d’accepter certaines limites, en toute conscience.

Alors, pourquoi pratiquez vous le Parkour ? Pour entretenir et développer votre corps de façon durable ou pour faire monter l’adrénaline au risque de vous mettre en danger et de devoir arrêter de façon prématurée ?

Si l’on souhaite quand même tenter l’aventure

Si le contenu de mon article ne vous a pas dissuadé de monter sur les toits, veillez au moins à le faire de la meilleur manière possible.

Un âge minimum ? La perception du risque

Y a t’il un âge avant lequel on ne peut pas monter sur les toits ?

Si physiquement, il n’y a pas d’age minimum, il faut savoir que pendant l’enfance et l’adolescence le cerveau est en plein développement. Cela explique notamment les différences qu’il peut y avoir entre le raisonnement d’un adolescent et celui d’un adulte.

Un enfant par exemple construit sa perception du risque et il y a un âge critique où les notions de vitesse et de hauteur ne déclenchent pas de signaux de dangers.

L’adolescent quant à lui perçoit le risque mais il est capable d’en faire abstraction, et le goût du défi prend facilement le dessus. C’est en cela qu’il peut être dangereux de s’aventurer sur les toits trop jeune.

Je recommande d’attendre 18 ans pour tenter la pratique sur les toits. Cela peut paraître arbitraire mais c’est une sécurité.

Se faire accompagner par quelqu’un d’expérimenté

En se faisant accompagner par quelqu’un d’expérimenté, on diminue le risque d’imprévu. Un œil expert sera plus à même d’évaluer le risque et de fixer des limites.

Savoir redescendre

Avant de monter quelque part, soyez certain de pouvoir en redescendre sans risque. La configuration est peut être bonne pour grimper mais réfléchissez à la manière de redescendre, surtout si les surfaces sont étroite et que vous montez à la force des bras.

Y aller progressivement

Comme pour tout, il ne faut pas commencer au niveau maximum. Laissez vous le temps de la découverte.

Et surtout, avant de tenter quelque chose en hauteur, soyez certain d’en être capable. Parce que, en hauteur, la chute n’est pas une option. Ne faites donc que des mouvements que vous avez déjà répétés de nombreuses, nombreuses, nombreuses fois.

Jamais de mise au défi

Le pire qu’il pourrait se passer c’est de se mettre stupidement en danger par défi. Si vous montez sur un toit oubliez toute idée de défi, et soyez fier de vous fixer des limites.

Conclusion

Oui, la pratique sur les toits fait partie du Parkour, mais on peut très bien s’en passer. Et il faut bien comprendre que se déplacer sur les hauteurs n’est pas représentatif de la discipline contrairement à ce que l’on pourrait croire en voyant le contenu des vidéos.

Bref, je déconseille de monter sur les toits.

Mais dire que je ne monte jamais en hauteur moi-même serait mentir. Il y a une hauteur que je m’autorise, c’est celle que je peux atteindre avec un passe-muraille fait à partir du sol. Je sais qu’à cette hauteur je peux contrôler ma descente en toute sécurité.

 

 

J’espère que le sujet vous à plu.

Je suis très curieux de connaitre votre avis sur la question, alors n’hésitez pas à me le donner en commentaire !

 

 

 

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Apprendre la roulade en Parkour

La roulade est un mouvement essentiel en Parkour que vous devez commencer à apprendre en priorité dès vos débuts.

Le plus souvent, elle est utilisée pour amortir un saut mais elle est également d’un grand secours en cas de chute en avant, lorsque l’on rate une technique par exemple. La roulade est également utile pour l’échauffement car elle mobilise tout le corps et représente un très bon exercice de gainage.

Ce mouvement consiste à basculer en avant et engager un bras sous le corps pour provoquer une roulade légèrement en diagonale de façon à épargner la tête et la colonne vertébrale de tout impact avec le sol. La roulade en Parkour est donc différente de la roulade droite que l’on peut apprendre en gymnastique.

C’est un mouvement qui peut prendre du temps pour être exécuté correctement et encore plus pour être maîtrisé. Prenez le temps qu’il faut mais appliquez vous, ce mouvement devrait faire partie de presque tous vos entraînements de Parkour.

Je conseille d’apprendre à faire la roulade des deux cotés car d’une part en cas de chute on ne peut pas toujours choisir le côté de la roulade et d’autre part cela vous aidera à vous developper de manière équilibrée.

Décomposition de la roulade

Paradoxalement, c’est un mouvement qui semble simple mais il est compliqué à décrire.

Voyons donc la roulade « réception » :

  1. Se réceptionner sur les jambes
  2. Grouper le corps et basculer en avant
  3. Engager le bras et l’épaule
  4. Rouler
  5. Se lever et continuer la course

1. Se réceptionner sur les jambes

Lorsque l’on se réceptionne après un saut de fond, la majeure partie du mouvement de chute est amortie par les jambes. Pour ne pas provoquer de choc, il faut se réceptionner sur la pointe des pieds et accompagner le mouvement en fléchissant les genoux.

Le bon déroulement de la roulade dépend en grande partie de la manière dont sera réalisée la réception. C’est une étape très importante surtout si la roulade est réalisée pour atterrir d’un saut de fond.

La position des pieds et l’inclinaison des jambes par rapport au sol ne doivent pas être laissés au hasard car une mauvaise position annulera tous les bénéfices de la technique et exposera à des blessures.

2. Grouper le corps et basculer

C’est la suite normale de la réception, le reste du corps accompagne le mouvement de chute, on ramasse le corps comme si l’on s’accroupissait.

Du fait du mouvement horizontal vers l’avant et de la position des jambes, l’avant du corps va basculer vers l’avant.

3. Engager le bras et l’épaule

Pour contrer le mouvement de bascule et terminer d’amortir la chute on peut simplement poser les mains au sol devant soi. On réalise alors une réception de base sans roulade qui est très facile à executer et qui permet d’encaisser des sauts d’une certaine hauteur.

Mais cette réception simple peut ne pas être suffisante en cas de saut fait de plus haut ou d’une grande vitesse horizontale (vers l’avant), dans ce cas il faut faire une roulade et donc ne pas poser les mains en opposition au mouvement.

Il existe au moins deux façons de procéder à l’engagement de la roulade, en posant une main au sol ou les deux.

Pour la part, quant je veux rouler sur mon épaule droite, je préfère commencer ma roulade en posant la main gauche au sol et j’engage mon épaule droite pour la roulade. Cette étape permet d’assurer la reception et de gagner en stabilité.

4. Rouler

Vous devez vous imaginer tel une boule : rond et solide, le corps ne doit pas s’écraser en cours de mouvement.

Une fois que l’épaule est engagée, le déséquilibre créé entraîne le mouvement de roulade sans avoir à faire quoi que ce soit d’autre. Cependant, la position du corps par rapport à l’axe du mouvement doit aboutir à un contact du dos avec le sol qui pourrait être représenté par une ligne traversant le dos de l’épaule à la hanche opposée.

5. Se lever et continuer la course

Le mouvement de rotation doit continuer jusqu’à vous ramener sur vos pieds. Un léger appui d’une main sur le sol peut aider à vous stabiliser et vous permettre de vous lever pour continuer la course.

Les exercices pour réussir et faire progresser sa roulade

La préparation physique générale (PPG)

Pour faire une roulade correctement il faut que le corps soit gainé, pour cela, les exercices qui peuvent aider sont les suivants :

  • exercices de gainage : ce sont des exercices de maintien de posture qui vont solliciter de nombreux muscles du dos et des abdominaux
  • musculation au poids du corps : tractions, pompes, dips
  • course à pied, natation : pour faire travailler les muscles profonds

La préparation physique spécifique (PPS)

Les seuls exercices de PPS qu’il peut y avoir pour la roulade se retrouvent dans les étapes de progression de la technique. Je vous invite donc à vous y reporter pour trouver les exercices qui vous permettront de travailler spécifiquement ce mouvement.

Les étapes de progression

L’apprentissage doit toujours se faire sur une surface souple comme l’herbe. Après suffisamment de pratique, la même progression pourra être appliquée sur une surface plus dure.

C’est un apprentissage qui peut être long, ce qui explique la nécessité de pratiquer à chaque fois que c’est possible.

Une roulade bien exécutée ne doit pas générer de douleur.

Pour les mouvements décrits ci-dessous, on considère que c’est sur l’épaule droite que la roule va se faire.

1. A l’arrêt, avec une main au sol

C’est la manière la plus douce pour tenter ce mouvement. Les jambes sont fléchies, le corps est penché en avant et la main gauche est posée au sol. Le corps est donc très bas, il y a très peu de risque de se faire mal.

A partir de cette position stable à trois appuis, c’est en créant un déséquilibre vers l’avant que le mouvement va pouvoir démarrer. Le corps commence alors à basculer, c’est à ce moment qu’il faut poser l’avant bras droit sur le sol et engager l’épaule droite dans l’axe du mouvement en tournant légèrement le buste.

Une impulsion des jambes va être nécessaire pour donner un élan suffisant pour l’exécution de la technique.  Pensez à bien rentrer la tête pour éviter qu’elle touche le sol.

Au départ, il sera peut être difficile de terminer en se retrouvant sur les pieds.

Mon dernier conseil est qu’il faut apprendre à se servir de la main gauche en fin de mouvement pour se redresser.

Pratiquez autant que nécessaire jusqu’à parvenir à exécuter la roulade à peu près correctement à partir de cette position.

2. A l’arrêt, de la position debout

C’est le même mouvement qu’au dessus auquel il faut rajouter l’étape de fléchissement des genoux et la pose de la main gauche au sol.

Il faut réussir à exécuter la roulade de façon aussi fluide que possible.

3. En marchant puis en courant

Il y a deux manière d’exécuter la roulade à partir de la marche. Soit on fait comme les étapes précédentes, on fléchi les genoux puis on bascule en avant soit on peut choisir de basculer en avant jambes tendues.

Au départ il vaut mieux travailler la première solution si on est pas à l’aise puis dans un deuxième temps travailler la roulade à partir de la position jambes tendues. Cette dernière sera bien sûr plus exigeante.

Quand ça sera maîtrisé avec une vitesse de marche il sera alors possible d’accélérer et de renouveler l’exercice en courant.

4. En courant + saut

Ici le but est d’apprendre à générer la réception d’un saut avec élan horizontal. Pour cela : courir puis sauter pour se réceptionner pieds joints et enchaîner une roulade.

5. A partir d’un « mini-saut de fond »

Quand les étapes précédentes sont suffisamment maîtrisées, il est possible de tenter le mouvement en situation réelle en réalisant un mini saut de fond.

6. En plongeant

C’est la dernière étape de progression. Cette étape n’est pas vraiment utile pour les réceptions normales  mais par contre elle servira en cas de chute. En effet, lorsque l’on rate une technique, il est possible de se retrouver à chuter d’une certaine hauteur tête la première. Il n’est pas possible de tourner suffisamment vite pour se réceptionner sur les jambes donc ce sont les mains qui devront faire le boulot pour éviter la blessure. La solution se trouve alors dans la roulade qui va permettre d’accompagner le mouvement sans choc.

Pour commencer à travailler cette roulade il suffit de faire des plongeons en avant tête la première, type « saut de l’ange » et d’enchaîner sur une roulade. Par la suite il est possible de rajouter des obstacles pour augmenter la difficulté et travailler sur différentes hauteurs.

Tutoriel Youtube

Pour la roulade, il est indispensable de bien observer le mouvement exécuté par quelqu’un qui le maîtrise déjà.

 

 

 

Et n’oubliez pas : « Être pour durer »

Entraînez vous prudemment !

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Comment débuter seul le Parkour ?

Débuter le Parkour (Art du déplacement) seul est tout à fait possible et c’est d’ailleurs comme ça que j’ai moi-même commencé.

Si les entraînements avec d’autres personnes, expérimentées ou non, présentent des avantages incontestables, ce n’est pas pour autant que la pratique en solitaire est impossible ou inutile. Il faut juste bien démarrer et redoubler de vigilance concernant la sécurité.

Je vous présente ici une sorte de petit guide pour bien débuter le Parkour qui s’articule comme une méthode pour s’initier au Parkour et apprendre les bases, à chacun d’y piocher ce dont il a besoin.

Avant de commencer, il me semble important de souligner qu’en Parkour on ne prend jamais de risques. On s’assure d’abord de ses capacités avant de tenter quoi que ce soit.

L’apprentissage naturel du Parkour quand on se lance seul dans l’aventure passe, selon moi, par 3 étapes :

  1. Premier essai et prise de conscience
  2. L’apprentissage technique
  3. La progression

Dans l’idéal, il faut également rajouter une étape de documentation préalable par laquelle devrait passer tout aspirant traceur.

Voyons ensemble en quoi consistent ces étapes et comment les suivre pour apprendre le Parkour.

1. Se documenter

Cette étape peut sembler facultative mais elle est pourtant importante. La documentation peut porter sur différents domaines. Seul le premier domaine cité ci dessous me semble impératif mais il est très bénéfique d’explorer la discipline dans son ensemble :

  • La sécurité de la pratique sportive et du Parkour
  • Les techniques de Parkour
  • Les valeurs du Parkour, ses origines, son histoire
  • La communauté autour du Parkour

Il faut bien sûr garder un œil critique sur ce que l’on peut lire ou voir surtout sur internet.

Les règles de sécurité

Le minimum avant de commencer c’est de se renseigner sur les règles de sécurité de base de la pratique sportive en général et du Parkour plus spécifiquement, surtout si on ne pratique pas de sport en temps normal.

Voici quelques unes de ces règles :

  • Ne jamais faire de sauts de fond, ce sont des sauts très traumatisants si la réception n’est pas parfaite
  • Toujours travailler au sol quand on débute
  • Toujours commencer par un échauffement suffisant
  • Toujours s’assurer de la solidité des obstacles et de l’absence de danger dessus et autour
  • Toujours commencer petit et progresser pas à pas
  • Etre prévoyant (surtout si vous vous entraînez seul dans un lieu isolé) : toujours avoir un téléphone et de l’eau avec soi.
  • Ne pas négliger la récupération

Et tout simplement, avoir du bon sens : apprendre à se connaitre, rester humble et ne pas faire un mouvement si l’on est pas sûr de soi.

Les techniques de Parkour

Les pionniers ont fait naître et ont perfectionné les techniques du Parkour. Aujourd’hui nous avons donc à notre disposition l’expérience partagée de nombreux traceurs expérimentés, ça serait vraiment dommage de ne pas en profiter.

Se familiariser avec le nom des techniques de base et leur traduction anglaise est un très bon début.

Il est impossible d’enregistrer toutes les informations que l’on peut trouver. Mais au fur et à mesure de la progression on peut récupérer en temps voulu les éléments qui nous sont utiles.

Au départ, ce sont par exemple les exercices et les étapes de progression des techniques qui sont très utiles pour avancer.

Les valeurs du Parkour et son origine

Dès que l’on commence à s’entraîner au Parkour on devient un représentant de la discipline et cela nous confère une certaine responsabilité. Notamment, il nous revient de faire ressortir une image positive de notre pratique. Les valeurs du Parkour sont justement là pour nous donner des points de repère pour que notre pratique ne soit pas cataloguée.

Le Parkour étant une discipline plutôt méconnue, il est important que chaque traceur en sache un minimum sur ses origines et ce qu’il est aujourd’hui. Non seulement pour sa culture personnelle mais aussi pour être capable d’en parler le plus justement possible.

La communauté autour du Parkour

Bien que la pratique en solitaire puisse être une fin en soi, il est toujours enrichissant de rester ouvert et à l’écoute des actualités autour de la discipline.

De plus, il existe peut être près de chez vous un groupe de traceurs prêts à vous accueillir. Mais il ne viendront pas vous chercher, à vous de les trouver !

Et même si vous pratiquez seul, rien ne vous empêche de participer à un Parkour Day pour rencontrer d’autres traceurs.

2. Découverte et prise de conscience de ses limites

Les règles de sécurité n’ont plus de secret pour vous et vous avez en tête toutes les techniques de base du Parkour, il est maintenant temps de passer à la pratique !

Equipement pour faire du Parkour

Rien de plus simple, pour le Parkour il suffit d’avoir des chaussures de sports qui tiennent bien au pied (type chaussures de course à pied) et des vêtements qui vous laissent libre de vos mouvements (comme une tenue de sport classique).

Pas besoin de gants ou autre équipement spécial. Il faut apprendre à faire au plus simple, c’est aussi ça l’esprit du Parkour.

Où commencer l’entrainement au Parkour

Pour plus de sécurité je conseille de débuter sur des obstacles autour desquels se trouve de l’herbe, ainsi en cas de chute il y a moins de risque de se blesser.

Un très bon obstacle pour commencer, c’est la barrière qui entoure les terrains de foot comme le montre la photo ci dessous :

Barrière terrain de foot

Barrière de terrain de foot pour s’entrainer au Parkour

Le terrain offre un environnement parfait pour faire son échauffement et avec cette barrière, on peut déjà travailler plusieurs techniques (saut de chat ,techniques de passement,…).

L’échauffement

Avant de commencer à essayer de passer des techniques il faut mettre le corps un minimum en condition.

Voici un exemple d’échauffement basique :

  • 15 minutes de footing
  • séries de pompes sans forcer
  • séries de tractions sans forcer (on peut se servir des barrières pour les faire)
  • séries de squat et de sauts sans forcer
  • enchaîner des roulades sur l’herbe
  • faire des aller-retour en quadrupédie

Essayer les techniques de base

Maintenant il faut se lancer. Vous choisissez une technique de passement à exécuter, moi j’ai commencé par un lazy vault, et vous courrez vers la barrière pour faire le mouvement…

Attention, je parle bien de tenter un mouvement simple dans un endroit sans trop de dangers. Ne surtout pas essayer un saut dangereux comme un saut de fond ou un saut de précision compliqué ou autre…

Quand on part pour son premier mouvement, l’esprit est traversé par le doute, la peur, etc… Si vous ne le sentez pas, arrêtez vous ! C’est que vous n’êtes pas prêt, et ce n’est pas un problème car le but de l’entrainement au Parkour c’est justement de se préparer. Il faut juste se donner le temps.

Généralement, le premier essai se résulte par l’échec, soit on s’est arrêté avant de sauter, soit on a sauter mais le mouvement était mauvais et on se retrouve par terre.

C’est à ce moment que l’on se rend réellement compte de ses limites, on s’était imaginé pouvoir imiter les Yamakasi mais on en est encore loin.

Alors on essaye à nouveau, on change de technique, on essaye sans élan, etc… Peut être arriverez vous à passer quelques unes des techniques de base au terme de votre première séance d’entrainement au Parkour.

Prise de conscience

Ce premier essai permet donc de prend conscience de ses limites actuelles et du chemin qu’il reste à parcourir.

Les trois barrières auxquelles nous sommes confrontés sont les suivantes :

  • La barrière psychologique : l’instinct de préservation prend le dessus et conduit presque inconsciemment à l’interruption du mouvement que l’on avait initié
  • La barrière physique : manque de détente, de souplesse, de force dans les bras, etc… le corps n’est pas prêt pour exécuter le mouvement souhaité
  • La barrière technique : le mouvement est lancé, le corps gère l’effort mais ça ne passe toujours pas, les techniques demandent une bonne coordination

La bonne nouvelle c’est que l’entrainement au Parkour va permettre de repousser ces 3 limites petit à petit.

3. Apprendre les techniques

L’apprentissage technique est une étape importante dans le Parkour, mais il faut être conscient que c’est la préparation physique qui occupera la plus grande place dans les entraînements.

Le plus simple pour apprendre les techniques c’est d’imiter à son niveau ce que font les plus expérimentés et d’utiliser des étapes de progression.

Cette attitude est parfois critiquée car on passe une phase de recherche qui contribue à forger le traceur et sa créativité.

Mais je pense qu’il serait vraiment dommage de ne pas profiter de l’expérience des plus anciens pour progresser plus vite. L’apprentissage réalisé de cette manière forme sans doute des traceurs différents d’auparavant. Mais je suis convaincu que ça ne fait pas de ces nouveaux traceurs de moins bons traceurs car l’étape de réflexion n’est pas supprimée mais seulement différée, elle viendra lorsque les bases seront maîtrisées et que le traceur cherchera à évoluer dans de nouveaux environnements.

Quelle technique apprendre en premier ?

Il n’y a pas d’ordre défini pour l’apprentissage des techniques, chacun fait selon son inspiration.

Cependant, il est tout de même conseillé de suivre une logique de progression :

1. Apprendre à faire la roulade

La roulade est le premier mouvement à apprendre pour plusieurs raisons. La première raison concerne la sécurité car la roulade est un mouvement qui permet d’amortir une chute en avant. Ce mouvement doit être travaillé à chaque entrainement jusqu’à devenir un réflexe. La deuxième raison c’est que c’est un très bon mouvement de gainage du corps. Un travail régulier de ce mouvement sera donc très bénéfique pour le traceur.

2. Apprendre les techniques de passement

Les techniques de passement sont de très bon mouvements pour débuter. Ils ont différents degrés de difficultés, font travailler l’ensemble du corps, demandent de la coordination, une maîtrise de l’élan et des impulsions, etc…

Le mieux, c’est de commencer par le Safety vault et le saut de chat, ensuite le Lazy vault et le Thief vault et enfin le Speed vault.

L’idéal étant de travailler les mouvements de chaque côté, coté droite et côté gauche. Même si on est plus à l’aise d’un côté, ce travail permet d’éviter l’apparition d’un déséquilibre du corps et de travailler une meilleur coordination.

3. Apprendre les autres techniques de base

Le saut de précision, c’est un saut de base qu’il faut travailler.

Le passe-muraille et le lâché : le passe-muraille est un mouvement difficile, il faut commencer sur des obstacles de faible hauteur et ne pas oublier de travailler le lâché et la réception qui permettent de redescendre de l’obstacle sur lequel on est monté.

Le tic-tac et le saut de bras. Un bon moyen de travailler ces techniques c’est de les enchaîner en réalisant un tic-tac-saut de bras. Il faut simplement trouver un obstacle ayant la bonne configuration.

Comment apprendre les techniques ?

L’apprentissage des techniques peut se passer en deux temps :

  1. Une étape théorique qui consiste à étudier la technique et à se préparer
  2. Une étape de mise en pratique où l’on construit un entrainement dans le but de réussir la technique

Etape théorique :

Cette étape d’étude de la technique a pour but de s’imprégner du mouvement, de le comprendre. Pour cela il faut regarder des vidéos, des tutoriels et lire pour réussir à décomposer chaque étape du mouvement et s’en faire une image mentale.

A l’aide de cette projection précise, il faut se visualiser en train d’exécuter la technique encore et encore. A vitesse normale et au ralenti, en insistant sur les étapes clés. Par exemple pour un passement comme le Speed vault : visualiser l’obstacle et entamé la course d’élan, ressentir les impulsions sur les jambes, le mouvement du bassin sur le côté et les jambes qui s’élèvent, la main qui se pose et les muscles du bras qui se contractent pour soutenir le poids du corps, et enfin le redressement du corps, la réception et la course qui continue…

Cela peut paraître bête mais il a était montré que lorsque l’on pense à un mouvement, le cerveau réagit comme si l’on exécutait réellement ce mouvement. Cette étape de visualisation peut donc vous permettre d’apprendre plus vite.

Mise en pratique

Après l’étude, vient la mise en pratique.

Pour cela, on commence comme pour la séance décrite plus haut pour la découverte du Parkour, c’est à dire un échauffement avec course à pied et de petites séries de musculation au poids du corps.

L’échauffement va continuer un peut différemment car maintenant il faut inclure des exercices spécifiques à la technique que vous souhaitez réaliser. Pour cela reportez vous aux tutoriels respectifs dans lesquels vous trouverez les exercices de préparation physique spécifique qui conviennent pour le mouvement.

L’échauffement est terminé ?

Maintenant vous pouvez attaquer les étapes de progression.

Comme vous avez pu le lire plus haut, quand on débute, on se retrouve face à 3 barrières (psychologique, physique et technique) qui nous empêchent de réaliser le mouvement. Et bien, ces exercices de progression sont là pour faire reculer ces barrières presque sans effort. Le principe, c’est de commencer par des exercices sécurisés, demandant peu de force et de coordination pour aller ensuite vers des exercices de plus en plus exigeants jusqu’à être capable d’exécuter la technique.

Persévérer

L’une des valeurs du Parkour, c’est le gout de l’effort.

Un seul entrainement ne suffira certainement pas pour réussir à passer les techniques de base. Il faudra persévérer pour être capable de toutes les exécuter. Et encore, je parle là de l’exécution maladroite des techniques, il faudra répéter, répéter, et encore répéter pour acquérir de la maîtrise.

Mais c’est aussi cela le Parkour, un long chemin à parcourir. C’est pour ça qu’il faut savoir se préserver et avancer à son rythme pour ne pas provoquer de blessures qui empêcherait toute poursuite de l’entrainement.

4. Mettre en place un entrainement pour progresser

Apprendre les techniques de base n’est qu’un début, il y a tellement de choses à découvrir avec le Parkour :

  • Développer sa créativité en imaginant de nouvelles façons d’utiliser les éléments de l’environnement
  • Apprendre à improviser
  • Chercher le flow, c’est à dire réussir à enchaîner de manière fluide les mouvements
  • Se créer un style
  • Étendre son exploration de l’environnement

Mais comme je le disais plus haut, le fond de l’entrainement au Parkour c’est le conditionnement physique. Pour progresser, il faudra réfléchir à votre entrainement et apprendre à le préparer.

Un bon moyen pour donner un coup de boost à son conditionnement physique c’est de mettre en place des routines à base de pompes, flexions (squats), tractions, voire burpies. Par exemple, on peut se donner pour objectif de faire 10 pompes, 10 tractions et 10 squats tous les 2 jours. Ça semble compliqué ? Je ne le trouve pas, mais pourtant, imaginez ce que ça peut donner sur votre niveau physique au bout de seulement 2 ou 3 mois à ce régime.

On sort du sujet de l’article alors je ne vais pas m’étendre, mais je voulais souligner quelques points :

  • Ne pas négliger la course à pied : c’est pour moi la base du déplacement et elle permet de construire une capacité cardio-respiratoire qui sera un énorme avantage dans le Parkour et dans la vie en général
  • Etre régulier dans les entraînements
  • Toujours commencer ses séances par des « petits » mouvements. Ce n’est pas parce que l’on a déjà passé tel mouvement que l’on peut commencer sa séance en le retentant tout de suite surtout si cela fait longtemps que l’on ne l’a pas exécuté.

Je vous invite à télécharger gratuitement mon Guide gratuit – Comment s’entrainer au Parkour chez soi pour aller plus loin sur ce sujet.

Ouverture

Bien que je traite de la pratique solitaire du Parkour, je ne pouvais pas terminer sans parler de l’ouverture au monde du Parkour.

Gardez toujours dans un coin de la tête que vous gagnerez à rencontrer d’autres traceurs et à échanger donc saisissez chaque occasion qui se présente pour aller à la rencontre de l’autre et de partager vos expériences.

Pour rencontrer des traceurs près de chez vous, je vous invite à aller sur ParkourShake.com, c’est une plateforme qui vise à facilité le contact entre traceurs !

ParkourShake

Alors, à bientôt sur ParkourShake !

 

 

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Comment se déplacer comme les Yamakasi ?

Quand on voit les Yamakasi se déplacer, ça donne envie. On voudrait nous aussi être capable de tracer notre chemin avec aisance tout en franchissant des obstacles que la plupart qualifierait d’insurmontables.

Mais comment faire ? Par où commencer ?

Le Parkour ou l’art du déplacement

Pour commencer, je pense qu’il faut mettre des mots sur les choses.

Se déplacer comme les Yamakasi c’est en fait pratiquer le Parkour aussi appelé art du déplacement (ce  sont synonymes). Ces termes désignent la discipline fondée par David BELLE et pratiquée par les Yamakasi, David BELLE étant lui-même un membre des Yamakasi.

Yamakasi est le nom que se sont donné un groupe de pratiquants de Parkour. Ce sont les pionniers de la discipline et ils ont largement contribué à la fait connaitre notamment grâce au film YAMAKASI sorti en 2001.

Sachant cela on comprend bien que les phrases suivantes (pourtant retrouvées sur internet) n’ont pas de sens :

  • Comment faire du Yamakasi ?
  • Comment débuter / commencer le Yamakasi ?
  • Apprendre le Yamakasi / l’art du Yamakasi
  • Où prendre des cours de Yamakasi ?

Au secours ! …

Concernant l’orthographe, on n’écrit pas parkoure, parcour, parkours. C’est Parkour, sans S et avec un K !

Ce que le Parkour n’est pas

Le Parkour ce n’est pas monter à 60m sur des grues, ce n’est pas sauter d’un immeuble à un autre sans avoir essayé au sol, ce n’est pas se mettre en danger pour épater la galerie.

A voir les vidéos proposées par Youtube lorsque l’on recherche « Parkour » on pourrait le croire mais il ne faut pas confondre réalité et montages vidéos de mouvements réalisés par des pratiquants très entraînés parfois gymnastes.

Cela devait être dit.

Il y a également beaucoup de vidéos qui se disent de Parkour mais qui montrent plutôt des mouvements de free-running. Ça n’est pas très grave en soi mais il faut savoir qu’il est admis que Parkour et free-running sont deux disciplines différentes. En bref, le Parkour met l’accent sur le déplacement et l’efficacité alors que le free-running recherche est tourné vers l’acrobatique.

Tout le monde peut apprendre l’art du déplacement

Le Parkour consiste à apprendre des techniques qui permettent de franchir efficacement des obstacles. Du moment qu’on peut courir et se servir normalement de ses bras on peut commencer l’entrainement.

En soi, ce n’est pas compliqué. Les techniques de bases sont peut nombreuses et il est facile de trouver des tutoriels pour apprendre à les réaliser. De plus, on trouve dans les rues une infinité d’obstacles qui serviront à s’entraîner.

Peu de personnes parviendront à se déplacer comme les Yamakasi

Oui, j’ai bien dit que tout le monde pouvait pratiquer le Parkour.

Mais en effet, peu de pratiquants atteindront un niveau leur permettant de se déplacer comme les Yamakasi.

Le Parkour est une discipline exigeante. Il est facile d’en apprendre les bases et de réussir des franchissements d’obstacles simples mais seul un entrainement long et régulier permet de parvenir au niveau des Yamakasi.

Comment débuter en Parkour ?

Même s’il est difficile d’atteindre le niveau des Yamakasi, la pratique du Parkour est très enrichissante.

Prendre conscience de ses limites

Quand on a jamais essayer d’exécuter des techniques de franchissement on ne réalise pas la difficulté que cela peut représenter.

Débuter le Parkour c’est tout simple, il suffi de :

  • Trouver un obstacle à franchir
  • Se lancer

Après cette tentative, soit c’est passé, soit ce n’est pas passé. Et souvent, ça ne passe pas et c’est normal !

Vous venez de prendre conscience de vos limites et vous souhaitez les dépasser ? Bienvenue dans le monde du Parkour, vous êtes maintenant un traceur !

Voici les principales raisons qui expliquent pourquoi il est difficile de réussir des techniques de Parkour du premier coup quand on débute :

  • La barrière psychologique : l’instinct de préservation prend le dessus et conduit presque inconsciemment à l’interruption du mouvement que l’on avait initié
  • La barrière physique : manque de détente, de souplesse, de force dans les bras, etc… le corps n’est pas prêt pour exécuter le mouvement souhaité
  • La barrière technique : le mouvement est lancé, le corps gère l’effort mais ça ne passe toujours pas, les techniques demandent une bonne coordination

L’entrainement au Parkour va permettre de repousser ces 3 limites petit à petit. Ainsi vous deviendrez capable de vous déplacer comme les Yamakasi.

Attention : Ne jamais essayer d’imiter les sauts spectaculaires que l’on peut voir dans les vidéos.

S’entraîner au Parkour pour progresser

Pour progresser, il faut s’entraîner.

Il est possible de s’entraîner en groupe ou bien seul. L’entrainement est groupe peut être une bonne solution pour entretenir la motivation et profiter des conseils de traceurs plus expérimentés mais il est tout à fait possible de s’entraîner seul.

Il n’y a pas de règles concernant les entraînements au Parkour mais il convient de se renseigner un peu sur la question plutôt que de faire n’importe quoi. Un entrainement sérieux commence par des échauffements et devrait contenir des exercices techniques mais aussi des exercices de conditionnement physique que j’appelle exercices de préparation physique générale et spécifique.

Apprendre les valeurs du Parkour

Selon moi il est très important que tout traceur débutant se cultive sur le passé de la discipline en parallèle de son entrainement et apprenne les valeurs du Parkour.

Car à partir du moment où l’on s’entraîne au Parkour on devient un représentant de la discipline.

Vidéos de Parkour

Pour terminer je souhaite partager des vidéos de Parkour trouvées sur le net.

La vidéo suivante est plutôt une vidéo de de free-running mais je trouve cela très motivant à regarder !

 

 

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Le conditionnement physique pour le Parkour

Le conditionnement physique (appelé body conditioning en anglais) est la base de l’entrainement au Parkour.

Sans conditionnement physique, il sera difficile de progresser en Parkour. Cette partie de l’entrainement permet de travailler et d’améliorer la force, l’endurance et la souplesse, mais aussi la coordination et l’équilibre, ces qualités qui sont indispensables pour réaliser des franchissements d’obstacles.

Je différencie 2 types d’exercices de conditionnement :

  • Les exercices de préparation physique générale
  • Les exercices de préparation physique spécifique

La Préparation Physique Générale (PPG)

La PPG comprend des exercices qui font travailler le corps de manière globale. Ce sont des exercices de type endurance, cardio ou renforcement.

En Parkour, j’y inclus notamment :

  • La course à pied et ses déclinaisons : fractionné, sprint, fartlek, course de fond, course en côte, etc…
  • La corde à sauter
  • La musculation au poids du corps

La course à pied

Je considère la course à pied comme la base indispensable à tous les sports. La pratique régulière de la course à pied permet de maintenir un bon niveau physique général et sera une aide précieuse pour l’entrainement au Parkour.

La musculation

Je privilégie la musculation au poids du corps pour deux raisons.

La première c’est simplement parce que la musculation au poids du corps ne nécessite pas (ou presque) de matériel, et est donc accessible et réalisable partout.

La deuxième raison c’est que la musculation au poids du corps permet de mobiliser les même chaines musculaires que celles qui seront utilisées en Parkour. On ne cherche pas à isoler des groupes musculaires en particulier mais au contraire on veut travailler le corps dans sa globalité et de manière harmonieuse.

La natation et le vélo

Bien qu’il y ai un bénéfice certain à la pratique de ces sports, je ne les inclus pas dans le conditionnement physique pour le Parkour car la manière dont ils font travailler les muscles s’éloigne de ce qui se passe pendant la pratique du Parkour. Mais si vous êtes pratiquant de l’un d’entre eux ça ne peut être que bénéfique !

La Préparation Physique Spécifique (PPS)

La PPS correspond à des exercices qui vont permettre de construire et renforcer les chaines musculaires utiles dans les mouvements du Parkour. Contrairement aux exercices de PPG qui se retrouvent à la base de l’entrainement de nombreux sports, les exercices de PPS sortent de l’ordinaire et peuvent sembler étranges.

Ici, il est question de sauts, de quadrupédie, d’exercices en suspension sur les murs…

Il existe une infinité d’exercices de PPS, la seule limite étant l’imagination. Voici des vidéos qui en illustrent quelques unes :

Quadrupédie :

Mur :

Barre fixe :

 

 

Sauts :

 

 

Divers :

 

 

Et n’oubliez pas : « Être pour durer »

Entraînez vous prudemment !

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